À propos de l'équipe lecture Motus 

Deborah et Watson partagent un moment.

Cyrille au clavier dans une Soirée lecture Motus.

Deborah, Cyrille et Motus

Américaine, psychothérapeute, j'habite le Morbihan depuis 20 ans. Avec mon mari Cyrille, nous cherchons à proposer en Bretagne une tendance des Etats-Unis, le 'reading-party', mais à la sauce caramel au beurre salé.

Pas plus cher qu'une soirée dans un bar bruyant, le reading-party Motus nous permet de consacrer du temps à nous-même et à une autre personne, dans une communauté réunie par le plaisir de la lecture et de la conversation authentique.

BD, sur tablette ou bouquin traditionnel, le livre brise la glace pour nous, permettant une aventure insolite: une conversation engageante avec une autre personne qui elle aussi cherche une connexion authentique, le temps d'une soirée apaisante, simple, mais élégante.

L'évènement se déroule avec une musique de fond, douce et discrète, joué par Cyrille qui compose toute au long de la Soirée lecture Motus.

Watson, la mascotte de Motus

Connu à Auray comme le "St Bernard de St Goustan" depuis la nuit qu'il a sauvé la vie à un homme se noyant dans le port, Watson est le petit York qui m'accompagne fidèlement dans mes aventures depuis plusieurs années.

Le logo de Motus représente en pleine lecture silenceuse devant son livre. 

"Motus" est un mot qui ne vient pas du latin, mais du français, à l'origine. Il a pris sa signification de "chut - pas un mot" au XVème siècle ; ce n'était qu'au XXème que le "bouche cousue" de notre époque a été ajouté.

Dans le logo, je clive le "motus" en deux avec l'image d'un bouquin ouvert.  C'est pour mettre en valeur "mot", l'unité linguistique qui compose nos livres et nos échanges.

C'est aussi pour mettre en valeur le "us", un mot anglais qui veut dire "nous" en français, un mot qui rappelle notre pluralité et appartenance à une communauté dans une soirée Motus - tout en rappelant aussi l'origine américaine de notre mission.

Le design à la fois moderne et ancien reflète mon engagement envers des expériences uniques, significatives et pleines de charme ; des soirées axées sur la lecture et la connexion humaine.


Le livre qui a tout commencé

J’ai un travail prenant.  C’est tard quand je vois mon mari.  Mes passions – le piano, le chant, le dessin, la peinture, parmi d’autres - sont des moments volés de la poste, le supermarché, la banque, les amis. Comme beaucoup de personnes vivant cette vie moderne à 100 à l’heure, je me trouve de plus en plus isolée dans le travail et le « faut-faire ».

Mais un jour, on m’a prêté un livre publié en 1958. « A Study of Blackbirds » (« Une étude des merles ») par D.W. Snow, professeur d’ornithologie à Oxford.

La fenêtre de Dr Snow donnait sur le jardin botanique d’Oxford, un jardin avec une communauté très active de merles qu’il a étudiés avec une patiente curiosité pendant quatre ans. 

En lisant Dr Snow j’ai découvert que je pouvais me faire transporter dans les années cinquante pour l’accompagner. A ses cotés j’ai répertorié des chants et cris ; compté des œufs ; tenu trace des batailles et des parades nuptiales ; scruté des petits. Un autre temps rêvé, où j’avais le temps de faire ces choses.

 

J’avais oublié ce pouvoir extraordinaire des livres ; j’avais oublié aussi la magie de partage.  Mais en parlant avec une connaissance de ce livre et mes aventures avec Dr. Snow, j’ai bien vu dans les yeux d’un ami que lui aussi il a pu « voir vivre le monde des merles et participer à ses espoirs, ses réussites, ses échecs », dans les mots d’Elisabeth Meugens.

C’est ainsi que mon désir de proposer le reading-party américain en Bretagne est né.  Même en vivant cette vie moderne à 100 à l’heure, on peut échapper le temps d’une soirée. Perdu dans les feuilles d’un livre, on peut se rendre compte que les merles chantent le plus, juste après la pluie. Et ensuite se tourner vers quelqu’un pour dire que c’est une belle chose.